Selon une nouvelle étude conduite par le CNRS, et l’Université Grenoble Alpes, les chercheurs ont réussi à injecter une protéine mutée dans le cerveau d’une souris, issue du patrimoine génétique islandais, un peuple épargné par le déclin cognitif.
Les résultats sont surprenants : retour des synapses à leur état normal et absence des pertes de mémoire caractéristiques de la maladie. L’administration de cette protéine modifiée protège ainsi le cerveau des souris étudiées de l’ensemble des dysfonctionnements liés à la maladie. Plus encore, les scientifiques ont montré qu’une seule administration est nécessaire pour enclencher cette protection qui agit pendant plusieurs mois.
Cette étude montre pour la première fois, chez la souris, que des protéines amyloïde-β « pseudo-prion » peuvent protéger le cerveau des atteintes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Ce résultat pourrait ainsi être le point de départ d’une nouvelle catégorie de thérapies préventives pour traiter à des stades précoces et bloquer l’évolution de la pathologie.
Transmissible long-term neuroprotective and precognitive effects of 1-42 beta-amyloid with A2T Icelandic mutation in an Alzheimer’s disease mouse model. Marina Célestine, Muriel Jacquier-Sarlin, Eve Borel, Fanny Petit, Fabien Lante, Luc Bousset, Anne-Sophie Hérard, Alain Buisson, et Marc Dhenain. Molecular Psychiatry, 2024 Jun 14.
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