Remplacer la viande rouge par des sardines, des anchois ou des harengs permettraient de sauver jusqu’à 750 000 vies par an en 2050. Cela permettrait également de réduire considérablement la prévalence de l’invalidité due aux maladies liées à l’alimentation.
Ces petits poissons sont abondants et bons marché partout dans le monde. Adopter ce type de régime alimentaire serait particulièrement utile dans les pays à revenu faible, pour lutter contre la malnutrition. Mais elle prend également tout son sens dans les pays occidentaux où les maladies cardiaques, en particulier, font des ravages.
Riches en oméga-3 (DHA et EPA), leur apport peut donc contribuer à prévenir les maladies coronariennes. De plus, ce sont d’excellentes sources de calcium et de vitamine B12. Enfin, leur empreinte carbone est la plus faible de toutes les sources d’aliments d’origine animale.
Malheureusement, les trois quarts des poissons fourrage, au lieu de contribuer à réduire l’insécurité alimentaire et la malnutrition, sont broyés en farine et en huile de poisson, des produits principalement utilisés pour la pisciculture dans les pays riches.
Même si l’offre de petits poissons n’est pas suffisante pour remplacer toute la viande rouge, elle permettrait de se « rapprocher » du niveau recommandé de 40 kcal de poisson, tout en réduisant la mortalité de maladies cardiaques et alimentaires de 2 % en 2050.
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