16 % des ménages agricoles français vivaient sous le seuil de pauvreté en 2023. A ceux-ci, s’ajoutent de nombreuses personnes qui poussent toujours plus la porte des Restos du Cœur.
Quel est donc ce paradoxe, dans un pays où la disponibilité alimentaire excède largement les besoins. Une partie de la population n’a pas accès à une nourriture adéquate et choisie !
16 % : ce chiffre illustre à lui seul l’échec de notre système alimentaire contemporain. Il devrait assurer la sécurité alimentaire et des conditions de vie dignes de part et d’autre de la chaîne alimentaire. Alors que les acteurs agroalimentaires, enregistrent des résultats économiques historiques, ce système de plus en plus injuste a perdu de vue son objectif premier : entretenir nos communs alimentaires, au bénéfice de tous.
Face à ce constat, et dans l’attente de la reconnaissance d’un véritable droit à l’alimentation, des solidarités se tissent, partout en France. Elles posent les bases d’un nouveau contrat social alimentaire. Bien souvent impulsées par et pour les citoyens, ces solidarités alimentaires inventent, à travers leurs modèles socio-économiques, de plus dignes voies d’accès à une alimentation saine et choisie. Elles visent une double justice, sociale et environnementale, dans une perspective de démocratie alimentaire.
C’est un sujet qui fait l’objet d’intérêt politique – en témoigne la proposition de loi sur la création de « Territoires Zéro Faim ».
Pour y arriver, quelques leviers d’actions sont à explorer :
- mieux caractériser la précarité alimentaire à l’échelle territoriale
- objectiver l’impact positif et multidimensionnel des projets de solidarité alimentaire
https://www.chaireunesco-adm.com/Pour-des-solidarites-alimentaires?var_mode=calcul
The post Paradoxe agricole et alimentaire appeared first on nutrimarketing.