L’obésité est une maladie inflammatoire qui serait provoquée par un excès oméga 6.
Une nouvelle étude française s’est intéressée au rôle des oméga-6 et des oméga-3, dans ce phénomène.
Notre alimentation est trop riche en oméga-6 et le rapport /mega-6/oméga-3 est inadapté. L’OMS préconise un rapport de 5 oméga-6 pour 1 oméga-3. Nous sommes actuellement à 17 voire 20 pour 1 !
Or, l’huile de tournesol est la plus utilisée et la plus riche en oméga-6. Et ce sont eux qui sont pro-inflammatoires. A l’inverse, les omega-3 seraient plutôt anti-inflammatoires et donc protecteurs.
L’étude montre que les souris sous régime gras, mais enrichi en oméga-3 (huile de colza), étaient en partie protégées. Tandis que celles nourries à l’huile de tournesol non seulement grossissent, mais développement une inflammation forte dans beaucoup de tissus (tissus adipeux, le foie). Mais ce n’est pas tout !
L’inflammation atteint le cerveau, au niveau de l’hypothalamus et de l’hippocampe, les régions qui gèrent mémoire et anxiété.
Les chercheurs concluent que c’est l’alimentation qui déclenche l’inflammation, ainsi que les troubles mentaux et cognitifs et non la prise de poids elle-même.
Faut-il supplémenter en oméga-3 ?
L’agence européenne du médicament a récemment mis en garde contre les surrisques liés à la supplémentation.
Clara Sanchez, quant à elle, précise qu’avant de supplémenter, il faudrait déjà rééquilibrer notre alimentation en commençant par choisir des huiles riches en omega-3 – colza ou lin – et réduire drastiquement l’utilisation d’huile de tournesol trop riche en omega-6.
Dietary fatty acid composition drives neuroinflammation and impaired behavior in obesity – Clara Sanchez et al. – Brain, Behavior, and Immunity, Volume 117, March 2024, Pages 330-346
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